mercredi 26 décembre 2012
mardi 18 décembre 2012
lundi 17 décembre 2012
Œuvre de Jean-Francois CONTREMOULIN
(aquarelle 50 x 87 cm sur papier Arches 640gr grain fin)
El Islote (aquarelle 52 x 153 cm sur papier Arches 640gr grain fin)
Grand vent (aquarelle 102 x 37 cm sur papier Arches 640gr grain fin)
“ Ce voyage à Lanzarote a laissé des traces dans ma mémoire : avec cette sensation d’avoir atterri sur une autre planète. Une planète habitée par le silence que seul le vent vient troubler.
Lanzarote c’est l’affrontement entre le masculin et le féminin, on y retrouve la volupté, la douceur et les rondeurs féminines mais aussi la rudesse masculine dans les laves déchiquetées.
C’est un pays troublant, on s’y sent bien, et pourtant la colère terrestre est toute proche ! “
dimanche 25 novembre 2012
Œuvre de serge DIMEO
aquarelle 77x28 cm sur papier Arches 640g grain torchon
Cailloux (aquarelle 57x28 cm sur papier Arches 640g grain torchon)
Enfin des créations ou je peux à la fois exprimer mon ressenti sur Lanzarote et dégager ma créativité, sans basculer dans de l’imagerie
lundi 19 novembre 2012
Œuvre de Ewa KARPINSKA
Recherches Lanzarotte
Lanzarotte m’a saisi par ses paysages en apparence paisibles et témoignant d’une sourde menace de cataclysmes possibles. Tout compte fait, notre vie présente est ainsi. Comme une tangente à un cercle. Ici et maintenant la stabilité existe, mais un rien suffit pour que tout bascule dans un brasier indescriptible.
J’apprends péniblement à composer avec l’incertitude, avec peur de l’évolution de notre société. Je mesure subitement ma fragilité et l’impermanence. Mais, est-ce que la vie, pour être si exaltante, si précieuse, n’est pas toujours ainsi ? Tout dans la nature environnante témoigne de lutes, de laborieux gains, de succession écologique. La roche, ré-broyée, recuite dans les entrailles de la Terre devient un support fertile. Riche non seulement en nutriments, mais donnant aussi une multitude de solutions et d’exemples. Composer avec un environnement difficile, aride, crevassé, perméable est devenu la force de Manrique et de tous les habitants de cette île.
L’environnement de Lanzarotte m’a impressionné. Il a germé en moi, grandi. Subitement je me rends à l’évidence que la surface plane du papier ne me suffit pas. J’imagine les plissements, reliefs, je me fais passeur de dynamique des soulèvements du magma. J’expérimente donc avec le papier gaufré, froissé, englué… Un support fragile et solide à la fois.
vendredi 2 novembre 2012
mercredi 31 octobre 2012
TEMOIGNAGES DE PEINTRES
RENCONTRE AVEC L’ILE DE LANZAROTE
Premières sensations-émotions et QUELLES TRADUCTIONS à l’aquarelle ??
Chacun et chacune a ressenti de façon assez variable, cette île déconcertante aux 200 volcans.
La traduction de ces minéralités sombres en aquarelle relève du défi et là encore les individualités utilisent un répertoire technique très large et différent :
Jean-François Contremoulin :Ma rencontre c’est ce choc avec la violence des éléments : cataclysmes géologiques, vents, sécheresse…il y a des contrastes, des rythmes à traduire mais aussi une fragilité, une instabilité. C’est par de couleurs fortement appuyées, saturées que je peux rendre cette violence
Serge Dimeo : Deux mots pour exprimer mon ressenti : « terreur » et « zénitude ».Des lignes douces aux sommets les volcans mais aussi un cataclysme au sol.
Ewa Karpinska : C’est une nature âpre, minérale, colonisée peu à peu par le végétal et apprivoisée par l’Homme que j’ai envie de saisir. C’est cet équilibre instable maintenu par les humains pour lutter contre le manque d’eau. C’est un lieu où l’on peut entrer en communion avec les premiers moments de la matière et où l’on peut analyser cette symbiose entre l’Homme et la Nature.
Cathy Mithouard : « Ce qui m’a le plus imprégnée c’est cette vision de chaos, c’est cette démonstration que la Nature nous fait de tous ses possibles ! C’est une illustration des colères de la Terre ! J’ai envie, besoin, de passer par des techniques grasses, lourdes en matière et de travailler en érosion, par des retraits, comme tout ce que je vois ici, qui s’efface et s’équilibre avec le temps ! »
Reine-Marie Pinchon : C’est une île que je découvre pour la 6e fois et mon approche est nouvelle à chaque fois…je suis de plus en plus imprégnée, au-delà du chaos, par la reconquête de ces milieux hostiles par les plantes pionnières, ces lichens, ces cactées qui fleurissent de façon sporadique , et par leur jaillissement au milieu des roches après plusieurs siècles d’altérations : l’échelle humaine est largement dépassée, et met en évidence les rôles pervers de l’humain dans ces milieux. Le souci de faire de cette île une expérience écologique et architecturale selon les vœux de l’artiste César Manrique est intéressante à observer.
Le grand défi technique de l’île pour un peintre c’est donc de traduire tous ces noirs différents (théoriquement ces non-couleurs) véritables écrins pour les couleurs les plus discrètes qui éclatent, et surtout pour faire vibrer les blancs de l’habitat uniformément conservés. Exprimer la vie par des jaillissements graphiques, jouer des douceurs et des matières, et sur les contrastes. Travailler des noirs à l’aquarelle…tout un challenge !
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